La courbe de l’évolution du trafic aérien suit étrangement la courbe d’élévation des températures, il y aurait-il un lien de cause à effet largement sous-estimé ?
1 Dans l’impact de l’aviation sur les émissions de gaz à effets de serre, seul le CO2 est pris en compte, les émissions d’oxyde d’azote ainsi que les cirrus artificiels sont écartés. Certaines sources (à confirmer) disent que les cirrus artificiels créés par l’aviation représentent un nuage artificiel permanent équivalent à la grandeur de l’Europe.
Contrairement aux nuages naturels qui se trouvent plus bas dans le ciel, et qui sont opaques et blancs, ces cirrus sont presque transparents. Ils laissent passer la quasi-totalité des rayons solaires vers le sol… mais renvoient une partie des rayonnements infra-rouges vers la terre qui normalement repartent vers l’espace.source
C’est l’effet de serre de mes panneaux solaires mais ici ce sont les cirrus artificiels qui jouent le rôle du verre.
La mode avion…..
La démocratisation du transport aérien influencée notamment par les compagnies à bas prix ont multiplié les vols. Des destinations lointaines se méritaient et étaient appréciées à leur juste valeur, aujourd’hui on hésite pas à prendre un vol pour traverser l’Atlantique ou aller visiter une capitale pour ne pas voir grand chose en un week-end. Les nouveaux avions sont plus économiques en carburant mais la hausse du trafic constant ne compense pas ces économies….
Logiquement prendre l’avion pour un week-end ne justifie pas un tel impact sur le climat. Le nier s’appelle la politique de l’autruche…. Personnellement je n’aimerais pas que l’on me reproche dans le futur, nous ne pourrons pas dire que « Nous ne le savions pas! »
NOUS NE POURRONS PAS DIRE : NOUS NE LE SAVIONS PAS !
Un petit nombre de voyageurs très assidus
Une minorité de voyageurs dans le monde est ainsi responsable de la majorité des émissions liées à l’aviation. D’après une étude parue en 2020 dans la revue Global Environmental Change, seule 3 à 4% de la population mondiale a effectué un ou plusieurs vols internationaux en 2018. Les plus assidus des voyageurs – soit 1% de la population mondiale – seraient à l’origine de la moitié des émissions de l’aviation. «Les données sur la distribution du transport aérien demeurent éparses, mais il y a des preuves que certains pays et certains individus contribuent de manière disproportionnée aux émissions du transport aérien», relèvent les auteurs.
La Suisse fait partie des pays où l’on prend beaucoup l’avion !
D’après le site Our World in Data, en 2018, les émissions liées à l’aviation internationale étaient en moyenne de 523 kg de CO2 par personne en Suisse. Un chiffre bien en deçà de certains Etats insulaires, mais tout de même deux fois supérieur à ses voisins, la France et l’Allemagne, par exemple. De telles émissions sont rapidement atteintes: un voyageur effectuant un aller-retour de Genève à Madrid en classe économique émet 430 kg d’équivalents CO2, selon les estimations du site de compensation carbone Myclimate. Chaque personne effectuant un aller-retour de Genève à New York dans la même classe en émet environ 2 tonnes.source
Évolution des températures

Évolution du trafic aérien mondial

Exemple de cirrus artificiels provoqués par l’avionique

Cirrus artificiels provoquant un albedo (pouvoir réfléchissant) qui renvoie la chaleur vers la terre. Cirrus artificiels surplombant la Pierre-à-Voir et l’Ardève, le ciel serait bleu sans les traînées de condensation de suies de kérosène. (image personnelle) Les traînées d’avions sont issues de phénomènes compliqués qui dépendent de l’altitude, des températures, du rendement des réacteurs etc. Ils sont composés d’eau sous la forme congelée, de suies de combustion etc. Un article de Wikipedia explique le phénomène et ses conséquences. Il est très difficile de trouver des données sur la consommation réelle d’un vol de ligne, les compagnies étant fort discrètes sur le sujet. Toutefois selon différentes sources ont peu tabler sur une consommation minimale entre 2 et 3 litres de kérosène au 100 kM par passager pour les modèles les plus récents. Sur un vol court la consommation sera plus élevée au km, le décollage demandant plus d’énergie que la vitesse de croisière. Le sens du vent en altitude a aussi son importance. Si tous les sièges sont occupés la consommation moyenne est de :source A la lecture de ces chiffres la consommation par passager est inférieure à celle d’une voiture occupée par une personne, mais égale ou supérieure dès 2 personnes ! Au moment ou je rédige cet article, il a 9932 gros porteur en vol https://fr.flightaware.com/ Imaginez la quantité phénoménale de gaz brûlés produite chaque seconde dans ces hautes couches sensibles de l’atmosphère ! CARTE CENTRÉE SUR LA SUISSE MONTRANT LES GROS PORTEURS EN VOL LE 20.10.2023 9.31source Voila ce que j’écrivais le 6 décembre 2022 dans l’article solaire thermique : Mardi 6 décembre, le soleil est apparu resplendissant seulement voilé par quelques cirrus artificiels causés par l’aviation dont les dégâts sur le climat comme tout le monde le sait, mais peu de personnes en sont conscientes ou ne veulent pas le voir sont largement sous-évalués.1 30 novembre 2023 L’aberration totale la COP28 aura lieu cette année à Dubai et pour se faire il y aura 70.000 invités et même 80.000 selon certaines sources, oui vous avez bien lu, venant du monde entier en avion pour discuter de climat et présidé par un émir du pétrole, quel foutage de gueule. En 2022 ils ont accouché d’une souris, cette année ce sera quoi ? Une fourmi ou un microbe ? Le 30 novembre 2023
La composition des traînées d’avions
Consommation d’un avion de ligne ? Le flou
6 décembre 2022
Par exemple : une réunion de la Cop 27 a eu lieu en Egypte ou les délégués sont venus en avion pour discuter d’impact climatique et décider de ne quasi rien décider; leur séjour dans les palaces climatisés égyptiens devaient leur plaire puisqu’ils ont même prolongé leurs séances pour accoucher d’une souris.
Une autre aberration et non des moindre la CM du monde de foute bizenesse pognon corruption dans un pays ou par exemple 270 vols par jour sont prévus pour les supporters accueillis dans stades climatisés alors qu’en Somalie pas très loin de là une population meurt de faim. Quel monde sommes-nous en train de vivre ?70.000/80000 invités à la COP 28